Dans ces coulisses, j'explique comment j'utilise chaque outil pour façonner mes morceaux. L'IA accélère, j'oriente.
Je traite l’IA comme un assistant artistique. Les idées, la cohérence et l’émotion restent humaines. J’itère vite, je documente, je garde la vision.
Objectif : composer efficacement sans perdre la poésie du geste — avec des moyens légers et transparents.
Concrètement, l’IA m’aide à :
Point de départ chanté, hook et structure.
Je lance des prompts courts pour tester des couleurs: tempo, ambiance, instruments clés. Quand un hook émerge, je note la top-line et j’analyse la prosodie. Je récupère les stems utiles pour les re-sampler ensuite.
Moodboards, affiche, déclinaisons.
Je pars d’un lexique visuel précis (couleurs, matières, époque). Les images retenues guident la DA des clips et des visuels sociaux.
Plans courts, effets, surréalisme maîtrisé.
Je crée des plans courts synchronisables: 3–6s par cut. Je contrôle la cohérence via un prompt récurrent et des seeds stables.
Cadrages ciné, transitions propres.
J’emploie VEO 3 pour des plans narratifs plus longs. Je précise les mouvements (pan/tilt), la focale, l’heure, la météo.
Assemblage, rythme, corrections couleur.
Dans DaVinci Resolve, j’organise la timeline selon le rythme du morceau. Je synchronise les coupes sur les temps forts, ajuste la colorimétrie pour harmoniser les plans et applique des effets légers pour renforcer l’ambiance.
Le cœur du morceau, humain, précis.
Tout converge dans le DAW: topline, textures, drums. Je nettoie, j’accorde, je compresse légèrement et j’automatise l’énergie des sections.
